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Nickel-cadmium : il est
adapté pour les usages professionnels et industriels, déconseillé pour les usages domestiques, car même s’il est moins cher, il reste plus polluant. Il présente un effet mémoire [1] important et leur durée de vie est moins longue que celles des accumulateurs Ni-MH. Ce sont les anciens modèles standards des « piles rechargeables ».
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Nickel métal-hydrure : à
préférer, car moins toxique. Le cadmium y a été remplacé par de l’hydrogène (hydrure). Leur puissance et leur longévité sont supérieures et ils se déchargent moins vite que les Ni-Cd (ils ont une
puissance énergétique qui dépasse de 20 à 30% celle des accumulateurs de cadmium). Ils peuvent être rechargés avant décharge complète, sans que cela ne réduise leur capacité maximale : ils n’ont donc
pas d’effet mémoire. Ce sont les « piles rechargeables » les plus courantes aujourd’hui.
- Lithium-ion : c’est la
technologie de pointe, mais aussi la plus chère (utilisé pour les outillages, les micro-ordinateurs, les téléphones portables). Ces accumulateurs ont pour principal avantage d’avoir une grande
capacité pour un faible poids. Ils offrent jusqu’à 50% d’énergie en plus que les batteries Ni-MH et le double de l’énergie des accumulateurs Ni-Cd. Coûteux à l’achat, il se charge directement dans
l’appareil et non sur un chargeur.
- Plomb-acide : essentiellement
pour le démarrage des automobiles (batteries de voiture).
[1] Effet mémoire : au cas où l’accumulateur
n’est complètement vide lors de sa recharge, sa nouvelle charge sera incomplète et fixera une nouvelle capacité inférieure au maximum : c’est ce qu’on appelle l’effet mémoire.